« Une arme pour bléssés grave!»






samedi 22 mai 2010

Yuri Vlasov



“The blood of your fathers has turned to water in your veins. Not your lot is it to be strong as they were. Having tasted neither life’s sorrows nor it’s joy, like a sickling you look at life through a glass. Your skin will shrivel, your muscles grow weak, tedium will devour your flesh destroying desire. Thought will congeal in your skull and horror will stare at you from the mirror. Overcome yourself, overcome yourself. I tremble, I seethe, I clench, I seize the haul.”

Y.V.

mardi 18 mai 2010

Culture chinoise et culture occidentale

Un des plus célèbres philosophe chinois du XXe siècle, Liang Shuming, estimait qu’il y a trois types de cultures propres dans notre planète : la culture occidentale, la culture « hindoue » et la culture chinoise. Selon lui, on peut apprécier la différence entre la culture occidentale et celle de la Chine ancienne en regardant leurs caractéristiques clés (j’emprunte ici les termes de René Barbier) : la culture occidentale dont les deux piliers centraux sont la science et la démocratie et le moteur l'élan continuel vers autre chose que ce qui est lié nécessairement à la maîtrise contraignante de la nature ; la culture chinoise qui assume totalement ce qui est, conçu comme énergie complètement dynamique, sans commencent ni fin, mais sans chercher à vouloir transformer l'ordre des choses — il s'agit plutôt de s'y insérer dans un équilibre du "juste milieu".
Certes, chacun a sa méthode et ses points de vue sur la distinction entre les cultures chinoise et occidentale et leurs différences. N’importe quel point de vue consentira, on le sait sans aucun doute, à confirmer que la culture chinoise est absolument différente de la culture occidentale. C’est la raison pour laquelle François Jullien a pris la Chine comme un « point d’écart » par rapport la tradition européenne pour mieux connaître la culture occidentale, parce que, selon lui, « il n’y a que la Chine » à représenter un tel « cas d’extériorité » vis-à-vis de la tradition occidentale au sens large en comparaison des autres cultures (arabe, africaine, indienne…)

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L’origine de la culture chinoise est unitaire tandis que celle de l’Occident est dualiste. La culture chinoise descend des cultures antiques des dynasties Xie, Shang et Zhou. Depuis son antiquité jusqu’à nos jours, la culture traditionnelle chinoise a toujours gardé son uniformité, bien que parfois, dans l’histoire de la Chine, la culture chinoise a été menacée par des cultures étrangères. Mais grâce à sa capacité à absorber et à siniser, ceux qui sont venus de l’extérieur étaient toujours à la fin sinisés. Certes, je ne peux pas dire que la culture traditionnelle chinoise est toujours identique à celle de l’antiquité, puisque la culture est toujours dans le changement ; néanmoins, les principes essentiels de la culture chinois ne changent jamais, au moins jusqu’à l’époque moderne. Par contre, la culture occidentale se compose essentiellement de deux cultures : celle issue de la Grèce et celle du judaïsme. La première a engendré la philosophie, la politique et la science contemporaine pour la culture occidentale, et la seconde est à l’origine de la religion dominante en Occident. Je peux dire ainsi que l’origine de la culture occidentale est dualiste. L’uniformité conduit une Chine vers l’immanence, la collectivité, l’harmonie, l’évitement de tout conflit, tandis que le dualisme en Occident a conduit occidentaux vers la transcendance, l’individualité, l’esprit de critique, l’affrontement de conflit… etc.

(...)

En Chine, face à l’action, on s’interroge sur la façon de répondre à l’interrogation « qu’est ce que je dois faire ?»; en Occident, bien au contraire, on s’interroge plutôt sur la question de savoir « qu’est ce que je veux faire ? ». Il est évident que cette divergence est issue des différences culturelles entre la Chine et l’Occident, que on a analysées précédemment. Les rôles et le statut de l’individu chinois dans la collectivité déterminent que ce dernier n’a que des devoirs ; il y a donc peu ou pas du tout de droit chez les Chinois. Dans la langue classique, il n’existe d’ailleurs aucune traduction possible du mot « droit », alors que celui de devoir possède une extraordinaire richesse sémantique, comme le soulignait Etienne Badimont.

(...)

Et l’égalité, comme l’écrivait Tocqueville, est la grande passion des sociétés démocratiques, au coeur du système international contemporain, dont la rhétorique et les principes se revendiquent comme démocratiques. En Occident, l’égalité est toujours une norme majeure de la société. A l’heure actuelle, on aborde encore quotidiennement, dans les sociétés occidentales, des sujets qui concernent l’égalité : l’égalité des chances, l’égalité entre homme et femme, l’égalité scolaire …

(...)

Liang Shuming : « L’une des cultures, celle de l’Est, repose sur la nature, l’autre, celle de l’Ouest, sur le travail de l’homme ; l’une cherche la paix, l’autre ne craint pas la guerre ; l’une se fonde sur la passivité, l’autre sur l’activité ; l’une parle de dépendance, l’autre, d’indépendance ; l’une maintient ce qui existe, l’autre le bouleverse par le progrès »


OUYANG Yuzhi

jeudi 6 mai 2010

La méthode douce

Carillon Rémi - jeudi 06 mai 2010
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Suite à mon article paru dans le n° 737 (Burqa : ne pas se tromper de problème), on me demande : « Comment faire pour éradiquer l’Islam de France ? » Autant le dire tout de suite, c’est quasiment impossible, car trop tard. Néanmoins, je vais décrire deux méthodes possibles, l’une douce, l’autre forte. Voici la méthode douce. Je parlerai dans un prochain numéro de la méthode forte.

La méthode douce consisterait d’abord à faire admettre aux musulmans vivant en France un certain nombre de principes fondateurs de nos démocraties occidentales :

– Il y a réelle séparation entre l’État, d’une part, et les Églises, d’autre part ;
– Toute religion est licite ;
– L’athéisme est licite ;
– Sur un territoire, il n’y a qu’une seule loi, celle de l’État, qui s’applique à tous ;
– Cette loi est écrite par les hommes et évolue dans le temps ;
– Sur un territoire, pour pouvoir coexister pacifiquement, les religions ne doivent avoir aucune revendication politique, mais se cantonner au spirituel et à l’intime.

Un bon musulman ne peut, en fait, accepter aucun de ces principes, pour une seule et bonne raison : aucun n’est dans le Coran. Pire, la charia dit tout le contraire :

– La loi n’est pas écrite par les hommes, mais par Dieu, qui l’a dictée aux hommes une fois pour toutes ;
– L’Islam a vocation à s’imposer sur l’ensemble de la Terre ;
– La guerre sainte est une obligation ;
– La soumission à un autre système que l’Islam ne peut être que temporaire ;
– Si le mensonge est répréhensible entre musulmans, il est licite vis-à-vis des mécréants, des juifs et des chrétiens.

Autrement dit, même si un musulman se pliait à notre façon de vivre, tout en pratiquant un Islam conforme à nos us et coutumes, ce ne serait qu’en attendant l’avènement de l’Islam
. Le musulman n’est pas pressé. Il sait qu’il gagnera, car c’est écrit. Peu importe quand. Ce n’est pas son souci, mais celui d’Allah. Son seul souci à lui, c’est d’être un bon musulman. La loi que se sont inventés les mécréants qui l’entourent, ne compte pas à ses yeux. Il ne s’y soumet que lorsqu’il ne peut pas faire autrement – et provisoirement.

La méthode douce consisterait ensuite à revenir en arrière sur tous les « accommodements raisonnables » que nous avons concédés aux musulmans :

– Finis le voile et la burqa, la djellaba et la barbe longue ;
– Finis les horaires réservés aux femmes dans les piscines ;
– Finie la viande hallal dans les cantines ;
– Finies les rues occupées tous les vendredis par la prière musulmane ;
– Fini le financement public des constructions de mosquées ;
– Finies les revendications sur la façon d’enseigner l’Histoire ;
– Finis les crimes d’honneur, les mariages forcés, la circoncision et l’excision ;
– Finies les consultations médicales sexuées…

La méthode douce consisterait enfin à prononcer l’expulsion de France de tout musulman qui refuserait obstinément de se soumettre à notre loi au nom de l’Islam. L’Islam ne serait pas interdit en tant que tel, ni sa croyance, ni sa pratique, ni même son prosélytisme, mais tout récidiviste contrevenant à nos lois, dans le but d’appliquer l’Islam, serait condamné à l’expulsion.

Ce complet changement de politique devra être annoncé clairement, franchement et massivement, afin que les musulmans sachent à quoi s’en
tenir. Il est évident que ce ne sont ni le PS, ni l’UMP, qui mettront en œuvre une telle méthode. Seul un mouvement populaire de rejet de l’Islam pourra engendrer une telle révolution. Ce rejet ne se traduira pas, lors des élections, par l’abstention record que nous connaissons, mais au contraire par un vote majoritaire vers un parti qui préconise l’arrêt de l’immigration (sous-entendu l’islamisation), tel que le Front National.

Marine Le Pen a d’ailleurs inscrit à son programme de rendre constitutionnellement illégal tout communautarisme, ce qui permettrait l’application de la méthode. C’est la légitimité conférée par le vote du peuple souverain qui imposerait à la Police, à la Justice, à l’Éducation Nationale, à l’Armée, à la Santé publique, la mise en œuvre de ce projet salvateur.

Malheureusement, jusqu’à présent, le peuple français, plus fautif que les politiciens, vote majoritairement pour des partis favorables à l’immigration, donc à l’Islam. À nous, lucides, de le convaincre de voter autrement…



samedi 1 mai 2010

Le port du voile est l'exigence d'une minorité qui cherche à couper les musulmans des sociétés où ils vivent.

Le premier principe que devraient respecter les musulmans émigrés, particulièrement ceux qui ont obtenu la nationalité du pays dans lequel ils vivent, est d'établir une nette distinction entre ce qui est du domaine du public et ce qui relève du privé. Les musulmans qui insistent sur le port du voile doivent savoir que leur insistance même signifie qu'ils ne respectent pas les sentiments des gens avec lesquels ils vivent dans une même patrie, qu'ils n'adhèrent pas à leurs valeurs, qu'ils attentent à ce qui fait la base même de leur vie en société, qu'ils se moquent des lois pour lesquelles ces gens ont longtemps lutté, et qu'ils refusent les principes de la démocratie républicaine dans les pays qui les ont accueillis et leur offrent travail et liberté.

(...)

Certains prétendent que la femme musulmane en Occident choisit le voile, et qu'elle est seule à décider de le porter, en toute liberté. C'est là un argument qui demanderait à être longuement discuté. Mais, lorsqu'on voit à Paris, par exemple, des petites filles voilées qui n'ont parfois pas plus de 4 ans, peut-on vraiment prétendre qu'elles portent le voile par leur seule volonté ? Plus profondément, pourquoi les musulmans fondamentalistes émigrés en Occident ne voient-ils dans l'ouverture de leurs pays d'accueil qu'un moyen d'annoncer à tous leur enfermement et leur isolement, leur émigration à l'intérieur même de l'immigration ? Ils ne sont pourtant présents dans ces pays que grâce à leur ouverture. C'est pour cela que, lorsqu'ils expriment leur croyance, par le port du voile ou de la barbe, ils attentent en premier lieu à l'islam en le réduisant à de superficielles questions de forme. Ils l'exposent à la face du monde comme un slogan en en faisant un simple rite formel.

(...)

Si le voile était réellement l'objet d'un choix démocratique, il tomberait totalement. Mais, au lieu de respecter la démocratie et ses principes, cette minorité agissante tente d'en nier les principes et d'imposer ses convictions par la force. Je ne vois pas comment une telle position pourrait être défendable, comment elle pourrait servir l'islam, ou comment elle pourrait en être une expression légitime. Quiconque étudie attentivement cette position fondamentaliste ne peut regarder ses partisans comme des hommes de religion, ou de simples êtres pieux. Ce sont des hommes politiques, engagés dans un combat politique. Musulmans et Occidentaux doivent traiter avec eux sur cette base : ils ne représentent pas la religion, mais un simple parti.

(...)

La mosquée est le seul endroit où le musulman a légitimité à se singulariser. C'est là qu'il exprime son "identité" religieuse en Occident (et cela devrait aussi être le cas dans le monde arabe). Toute pratique sociale ou publique à l'extérieur de la mosquée est une atteinte aux valeurs de la communauté. L'institution appartient à tous les citoyens : l'école et l'université, en particulier, sont des lieux de savoir commun. Des lieux ouverts à tous. Des lieux d'où doivent disparaître les signes extérieurs d'appartenance confessionnelle, les signes "distinctifs", quels qu'ils soient. Et nous ajoutons à ce que nous appelons "l'institution" la rue, les cafés, les lieux de rencontre, les cinémas, les salles de conférence, etc. L'apparition de signes confessionnels distinctifs en ces lieux est une violation de leur sens et de leur mission mêmes. Une atteinte à l'appartenance à la communauté. C'est en fait le symbole d'un désir séparatiste. Il signifie : nous refusons l'intégration.

(...)

Pour conclure, je dirai que les interprétations religieuses qui imposent le port du voile à la femme musulmane dans un pays laïque distinguant le religieux du politique et affirmant l'égalité des droits et des devoirs entre les femmes et les hommes révèlent une mentalité qui ne se contente pas de voiler les femmes, mais désire profondément voiler l'Homme, la société, la vie dans son ensemble. Et voiler la raison.


Ali Ahmad Esber in http://www.alhayat-j.com/

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